Aujourd’hui, d’après une étude de l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance), 30,6% des sportifs qui consultent un traumatologue ne pratiquent le sport que pour le loisir. D’après la société française de traumatologie, la colonne vertébrale vient en tête des endroits les plus fréquemment touchés. DrSport vous propose de découvrir les principaux traumatismes liés au sport.
Selon cette source, 8 millions de personnes (soit 40% des personnes interrogées) seraient concernées. Puis, viennent les genoux (5 millions de personnes soit 25% des personnes interrogées), les chevilles et les épaules (respectivement 19% et 13% des moins de 60 ans).
À noter : on dénombre tout de même plus de 6 000 entorses de la cheville par jour.
La nature des principaux traumatismes du membre supérieur se décompose comme suit :
- 64% des articulations sont touchées
- 27% des muscles
- 7% des tendons
- 2% des os
Les principaux traumatismes des membres inférieurs liés au sport :
- 86% des articulations
- 5% des muscles
- 5% des tendons
- 4% des os
Les traumatismes les plus fréquents en sport :
Concernant la typologie des traumatismes les plus fréquents on trouve :
- les fractures,
- les foulures,
- les chocs,
- les déchirures musculaires,
- les élongations,
- les ruptures ligamentaires ou tendineuses.
- Le syndrome rotulien est également récurrent dans les salles d’attente.
La cause principale : un déséquilibre quadriceps/ischio-jambiers.
Les tendinites sont courantes dans les cabinets de médecins du sport traumatologues. Elles sont dues aux gestes répétés.
Au tennis, on voit de moins en moins d’épicondylite au niveau du coude (la célèbre douleur du « coude du tennisman ») car les tennismen réalisent des revers à 2 mains. Les tendinites de l’épaule sont fréquentes chez le nageur, judoka ou handballeur.
Quel est le profil du sportif à risque ?
Le sportif à risque est donc un homme jeune (de 15 à 24 ans) qui pratique un sport collectif en loisir : il consulte pour une entorse de la cheville ou du genou. S’il était plus jeune, il consulterait pour un problème de croissance (épiphysites) ; s’il était plus âgé, pour une tendinite.
La pratique du sport en tant que loisir, du fait d’un suivi moins poussé, peut entraîner une prise de risques inutiles qui augmentent la possibilité d’une blessure.
Pour lire l’article précédent du dossier sur la traumatologie cliquez-ici.
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