Le moment est venu, les forfaits sont achetés, le logement et le matériel loués et vous n’attendez que de faire les valises pour enfin vous rendre au ski et dévaler les pistes blanches de neige. Attention toutefois à ne rien oublier…
On fait le point sur son assurance
Certes on a toujours l’espoir de ne pas en avoir besoin mais il faut en avoir une : l’assurance. Pour les débutants, plus susceptibles de se faire mal, et pour les très expérimentés qui pourraient être tentés par du hors-piste.
En général, pour les accidents survenus sur les pistes, le foyer est couvert. L’assurance de la maison, de la voiture voire celle de la carte de crédit peuvent inclure cette couverture sans qu’on le sache. Un petit coup de fil à notre assureur ne fait toutefois pas de mal pour s’en assurer. Le cas échéant faites le nécessaire comme prendre une assurance temporaire ou spécifique.
Les accidents hors-piste, de leur côté, ne sont pas couverts par les assurances de base. Si vous comptez sortir des sentiers battus, une assurance adéquate est plus que nécessaire car la facture peut rapidement grimper en cas d’intervention compliquée ou d’hélitreuillage.
On choisit bien son matériel de ski
Qu’on l’achète ou qu’on le loue, le matériel doit être adapté à notre niveau et être bien entretenu. Inutile de dépenser plus que nécessaire en skis et chaussures. Par contre on va faire attention au reste de la tenue : il faut qu’elle soit chaude, imperméable et confortable ; pour les débutants, il existe des vestes et des pantalons avec des protections supplémentaires qui protègent en cas de chute.
Estimé peu esthétique, le casque est pourtant fondamental : il protège des traumatismes crâniens, surtout chez les plus jeunes. Vérifiez bien que le vôtre porte la mention CE et qu’il soit donc conforme à la réglementation en vigueur.
Et on n’oublie pas de choisir des lunettes ou un masque de ski adapté avec une bonne protection UV pour que nos yeux ne souffrent pas.
On prévoit le pire : les avalanches
Si les blessures sont malheureusement nombreuses sur les pistes de ski, allant d’un simple bleu à une jambe ou un bras cassé, les blessures très graves sont rares. Personne n’est à l’abri, toutefois.
Le plus gros risque, surtout pour celles et ceux qui font du hors-piste, ce sont les avalanches. On ne part donc pas au ski sans DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanches). La balise est un émetteur-récepteur : le signal radio permet d’être localisé (si c’est nous la victime) ou de localiser une victime ensevelie sous la neige.
Pour les personnes adeptes des sorties hors-piste, faire une formation au sauvetage en cas d’avalanche est fortement conseillé. L’Anena (Association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches) en propose diverses, en fonction des niveaux.
On se prépare à l’effort caractéristique des sports d’hiver
Si la sensation qu’apporte le ski c’est la liberté de se laisser glisser, il n’en reste pas moins un sport extrêmement physique. Rappelez-vous de la dernière journée entière de ski que vous avez faite et de votre fatigue le soir…
Avant de partir au ski il convient donc faire un peu de sport pour éviter une des blessures les plus communes, la rupture du ligament croisé antérieur du genou. On se met à la course à pied et on fait quelques exercices pour muscler les quadriceps… Si vous aimez les sports de glisse sur roue, comme le skateboard ou les rollers, n’hésitez pas : les sensations sont similaires, surtout en termes de maintien d’équilibre.
Les snowboardeurs, de leur côté, ne manqueront pas de bien préparer et de protéger leurs poignets : c’est cette partie du corps qui subit les chocs lors des chutes.
Repères Dr Sport
Lors de la saison 2017-2018, selon l’association médecins de montagne, 131 409 personnes se sont blessées sur les pistes. L’entorse du genou a été la blessure la plus courante (27 %) suivie des lésions de l’épaule (16 %).
Médecins de Montagne, l’accidentologie des sports d’hiver saison 2017-2018.
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