Sport et assurances : tout ce qu’il faut savoir

Bien difficile de si retrouver en assurances quand vous n’avez jamais été confronté à une telle situation. Mais si vous étiez victime ou responsable d’un accident de sport, comment seriez-vous assuré, par qui et selon quelles conditions ? Dr Sport vous en dit plus sur les assurances dans le milieu du sport !

Deux risques lors de la pratique sportive

1. Assurances lorsque je cause un accident

Vous êtes responsable si vous enfreignez les règles du sport pratiqué. Dans ce cas, c’est votre assurance responsabilité civile qui assumera. Si vous faites partie d’un club, c’est l’assurance du club qui pourra éventuellement couvrir selon les circonstances.

Par ailleurs, les sports réputés à risques comme les sports de combat, de ballon, d’équipe dégagent votre responsabilité car les sportifs sont censés connaître et accepter les risques de ces sports.

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2. Je suis victime d’un accident, qu’en est-il des assurances ?

Vous êtes victime d’un accident et vous :

  • Êtes licencié d’une fédération, en tant qu’adhérant, vous bénéficiez de l’assurance de cette fédération.
  • Êtes inscrit dans un club, c’est l’assurance du club qui assumera.
  • Faites une compétition isolée, vous bénéficiez de l’assurance de l’organisateur.
  • Pratiquez un sport en loisir, vous pouvez être assuré :
    • Dans le cadre de votre contrat multi-risques habitation (vérifiez l’existence de cette clause),
    • une “garantie individuelle accident”,
    • une assurance scolaire pour les enfants,
    • une “garantie des accidents de la vie”.

Par ailleurs, il existe de nombreux pièges. Par exemple, les assurances comprises dans les licences sportives comportent souvent des clauses d’exclusion notamment des franchises concernant le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) en dessous duquel elles n’indemnisent pas le dommage corporel.

Il est donc souhaitable de compléter l’assurance de la licence avec sa propre assurance individuelle accident. Il faudra aussi bien vérifier qu’il n’existe pas de franchise ou éventuellement un taux très bas entre 0 et 2% dans le contrat.

Exemple : fracture de cheville contractée par un golfeur lors d’une partie de golf ayant pour séquelles des douleurs, un œdème et une raideur de la cheville justifiant un taux d’IPP de 5%, pas d’indemnisation en raison d’une franchise de taux d’IPP de 7% par l’assurance de la licence golfeur.

Thierry Weizman, co-fondateur de Dr Sport

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