Utilisés depuis longtemps par les sportifs pour favoriser la récupération entre deux séances, les automassages possèdent de nombreux bienfaits. Explications.
Tous les bénéfices des automassages
Entraînements intensifs ou gestes répétitifs, posture inadaptée ou blessure, il existe de multiples facteurs qui altèrent la qualité des tissus musculaires et des fascias (les membranes fibroélastiques qui recouvrent de nombreuses structures du corps : les muscles, les tendons, les ligaments, les os, les nerfs, les vaisseaux sanguins, etc.). Cela contribue à la formation de nœuds et d’adhérences fibreuses. Cette formation provoque donc des tensions et des douleurs, mais aussi des difficultés à récupérer après un entraînement. À plus long terme, ce sont la souplesse et la mobilité qui sont affectées.
Grâce à la pression exercée sur un muscle par l’automassage, les tensions et le stress diminuent. Ce qui réduira les crispations. La pression agit également sur l’aspect des fibres musculaires et des fascias. Le relâchement myofascial, une fois effectué grâce à cette pression, permettra d’améliorer la circulation sanguine, d’éviter les courbatures liées à l’exercice. Cela vaut pour les sportifs pour les phases de récupération et de prévention, mais aussi pour les personnes effectuant de longs trajets en voiture ou travaillant assis devant un écran.
Quel matériel pour effectuer les automassages ?
Il existe de nombreux outils pour pratiquer les automassages, les plus courants sont le rouleau (roller) et la balle de massage.
- En plastique ou en mousse, long ou court, petit ou grand, le rouleau permet de masser largement les zones musculaires comme les cuisses ou le haut du dos grâce à une pression uniforme.
- La balle, quant à elle, favorise une pression plus localisée, elle s’utilise sur des zones de tension plus restreintes.
On peut se procurer ces accessoires sur les sites de vente en ligne de matériel sportif.
Quelques exercices à pratiquer souvent
On se place avec son rouleau ou sa balle sur le groupe musculaire à travailler avant de faire rouler le muscle sur l’ensemble de sa longueur en évitant les os, les tendons et articulations. À la moindre douleur, on cesse de bouger et on maintient la position pour atténuer la tension. Inutile d’insister si c’est trop douloureux. Une pratique régulière accompagnée d’une bonne respiration diminuera les tensions au fil des jours.
3 questions sur les automassages
- Quand réaliser ses automassages ? Si vous pratiquez un sport, le moment idéal se situe après l’effort sur les groupes musculaires qui auront été sollicités. Mais retenez que c’est la régularité qui procure le bien-être. Si vous n’avez pas le temps après votre séance, choisissez un autre créneau de la journée pour les effectuer.
- À quelle fréquence ? Cela dépend de vos besoins, il n’y a pas de règle en la matière. C’est à vous de déterminer ce qui vous convient le mieux. Mais après les avoir testés, il est fort probable que vous décidiez de recommencer dès le lendemain.
Écoutez-vous, ressentez votre corps, il vous indiquera les zones qui nécessitent une pratique régulière. Malheureusement, ce seront souvent les endroits les plus désagréables dans un premier temps.
- Qui peut les pratiquer ? On retrouve les mêmes contre-indications que pour ceux réalisés par les professionnels, à savoir : fractures récentes, diabète important, troubles de la circulation. Il ne faut pas hésiter à prendre conseil auprès de son médecin.
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