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Syndrome des loges

Qu’est-ce que le syndrome des loges?
Le syndrome des loges est la conséquence de l’élévation de la pression intra-tissulaire dans une ou plusieurs loges (les compartiments contenant les muscles) fermées par une membrane fibreuse inextensible (aponévrose).
Des efforts particulièrement intenses sur un muscle peuvent entraîner une élévation de la pression intramusculaire parfois telle que le muscle se retrouve à l’étroit à l’intérieur de sa loge, ce qui entraîne une compression des vaisseaux sanguins et des nerfs qui le traversent ainsi qu’une diminution de la circulation sanguine (ischémie).
Il existe deux formes du syndrome des loges:
1) Chronique: elle survient à l’effort, provoquant une souffrance musculaire et nerveuse de sévérité variable en fonction de l’importance de la surpression.
Il en résulte une vive douleur conduisant à l’arrêt du sport en cause.
2) Aiguë: elle survient suite à un traumatisme, nécessitant une chirurgie d’urgence.
La chirurgie constitue aussi une réponse quand aucune solution médicale n’a été trouvée dans les formes chroniques.
Dans un tiers des cas, il existe des hernies musculaires: par endroit, les masses musculaires finissent par sortir de leur contenant à travers l’aponévrose rompue.
Comment apparaît le syndrome des loges?
Il résulte d’un conflit entre l’aponévrose, le tissu musculaire, les nerfs et les vaisseaux sanguins.
L’augmentation du volume du muscle peut être liée à:
- La contraction musculaire.
- La formation d’un œdème ou d’un hématome.
- Des anomalies veineuses ou musculaires.
- Une aponévrose épaissie suite à une fibrose ou à un traumatisme.
1) Le syndrome des loges chronique est dû à l’effort provoquant directement une augmentation excessive du volume du muscle, réversible dans un délai variable après son arrêt.
Il touche plus volontiers les mollets, mais d’autres muscles peuvent être affectés, notamment ceux de l’avant-bras et les atteintes sont bilatérales dans 50 à 80 % des cas.
2) Le syndrome des loges aigu est liée à une augmentation brutale de la pression suite à un accident traumatique tel qu’une fracture osseuse, une déchirure musculaire, une contusion sévère, un plâtre trop serré… provoquant un engorgement des muscles.
Il s’agit d’une urgence médicale, l’élément compressif devant être retiré le plus vite possible.
Quels sont les symptômes?
La douleur souvent très aiguë est le principal symptôme du syndrome des loges, elle:
- Ressemble à celle d’une crampe.
- S’accompagne d’une sensation de brûlure et d’avoir le muscle serré dans un étau.
- Cède relativement vite à l’arrêt de l’activité en cause mais revient dès la reprise, pour un effort d’une même intensité.
- N’est pas soulagée par la prise d’ antalgiques.
- Met plus de temps à disparaître à la longue et en l’absence de traitement.
Le syndrome des loges est susceptible de s’aggraver lentement, avec des douleurs se manifestant pour des efforts de moins en moins intenses, et une forme aiguë (dans laquelle la douleur persiste après l’effort) risque d’apparaître.
1)Syndrome des loges chronique:
- La douleur d’intensité variable accompagnée d’une sensation de tension oblige à interrompre l’effort.
Elle peut provoquer une simple claudication ou au contraire être très violente.
Elle cède plus ou moins rapidement au repos, mais des courbatures peuvent subsister quelques jours. - Des sensations anormales de fourmillement, d’engourdissement ou de picotement (paresthésies), ainsi qu’une paralysie transitoire de la loge concernée peuvent être associées.
2) Syndrome des loges aigu:
- La douleur très intense voire insupportable à type de crampe ou de tension. Elle n’est pas soulagée par un changement de position et la prise d’antalgiques.
- La tension de la loge à la palpation.
- Un déficit de sensibilité du nerf innervant la loge lésée apparaît rapidement.
- Une paresthésie évoluant vers la perte de sensibilité.
- L’anesthésie.
Si la prise en charge est retardée, le défaut d’irrigation (ischémie) engendre la disparition des pouls périphériques et un déficit moteur traduisant l’atteinte du muscle et du nerf.
3) Les autres symptômes:
- Un muscle dur et gonflé.
- Des fourmillements et engourdissements, liés à la pression sur les nerfs sensitifs.
Nous vous conseillons de consulter les Professionnels de santé suivants :

Les examens suivants seront à prescrire en cas de douleur persistante :
Echo-doppler.
Electrocardiogramme (ECG) plus pour rassurer le patient inquiet que pour éliminer une étiologie cardiaque ou pulmonaire.
Bilan sanguin.
Scintigraphie osseuse.
IRM.
Radiographie.

Spray froid
Détails:
Spray de cryothérapie soulageant la douleur et réduisant l’inflammation provoqués par les traumatismes (contusions, hématomes), élongations, claquages et douleurs inflammatoires articulaires (poussée arthrose, arthrite, bursite, épicondylite).
Utilisable dès 16 ans et par les femmes enceintes/allaitantes.
Utilisable par les enfants de 10 à 16 ans sous supervision d’un adulte.
-Secouer le flacon.
-Pulvériser sur la zone douloureuse, à environ 15 cm, par un mouvement oscillant, sans dépasser les 5 secondes.
-Protéger la peau avec une compresse ou un linge sur les zones à peau fine, fragile et appliquer 2 à 3 brèves pressions, sans pulvérisation prolongée, à environ 10 cm.
-Arrêter la pulvérisation dès la sensation de froid obtenue ou dès l’apparition de givre.
-Ne pas dépasser 7 jours d’utilisation.
Posologie:
-A partir de 16 ans, adultes et femmes enceintes: jusqu’à 4 fois par jour selon l’intensité de la douleur.
-De 10 à 16 ans: jusqu’à 2 fois par jour, sous la surveillance d’un adulte.
Ne pas utiliser chez les personnes souffrant:
– Du syndrome de Raynaud
– D’intolérance au froid, d’urticaire au froid
– De trouble de la vascularisation périphérique
– De trouble de la sensibilité au froid (personne diabétique en particulier)
Ne pas vaporiser sur une plaie ou une fracture ouverte.

Glace
Détails:
L’application de froid limite le gonflement et réduit l’inflammation et la douleur en baissant le flux sanguin dans la zone lésée.
La glace est un traitement simple mais essentiel qui réduit l’inflammation et la douleur en baissant le flux sanguin dans la zone lésée.
Appliquer la glace en vessie ou en glaçage direct sur la zone douloureuse à travers un linge humide.
Attention: ne pas mettre la glace directement sur la peau car le froid peut brûler celle-ci.
Fréquence:
3 fois/jour pendant 20 mn pendant 3 à 4 jours après la blessure.

Spray froid
Détails:
Spray de cryothérapie soulageant la douleur et réduisant l’inflammation provoqués par les traumatismes (contusions, hématomes), élongations, claquages et douleurs inflammatoires articulaires (poussée arthrose, arthrite, bursite, épicondylite).
Utilisable dès 16 ans et par les femmes enceintes/allaitantes.
Utilisable par les enfants de 10 à 16 ans sous supervision d’un adulte.
-Secouer le flacon.
-Pulvériser sur la zone douloureuse, à environ 15 cm, par un mouvement oscillant, sans dépasser les 5 secondes.
-Protéger la peau avec une compresse ou un linge sur les zones à peau fine, fragile et appliquer 2 à 3 brèves pressions, sans pulvérisation prolongée, à environ 10 cm.
-Arrêter la pulvérisation dès la sensation de froid obtenue ou dès l’apparition de givre.
-Ne pas dépasser 7 jours d’utilisation.
Posologie:
-A partir de 16 ans, adultes et femmes enceintes: jusqu’à 4 fois par jour selon l’intensité de la douleur.
-De 10 à 16 ans: jusqu’à 2 fois par jour, sous la surveillance d’un adulte.
Ne pas utiliser chez les personnes souffrant:
– Du syndrome de Raynaud
– D’intolérance au froid, d’urticaire au froid
– De trouble de la vascularisation périphérique
– De trouble de la sensibilité au froid (personne diabétique en particulier)
Ne pas vaporiser sur une plaie ou une fracture ouverte.

Glace
Détails:
L’application de froid limite le gonflement et réduit l’inflammation et la douleur en baissant le flux sanguin dans la zone lésée.
La glace est un traitement simple mais essentiel qui réduit l’inflammation et la douleur en baissant le flux sanguin dans la zone lésée.
Appliquer la glace en vessie ou en glaçage direct sur la zone douloureuse à travers un linge humide.
Attention: ne pas mettre la glace directement sur la peau car le froid peut brûler celle-ci.
Fréquence:
3 fois/jour pendant 20 mn pendant 3 à 4 jours après la blessure.

Oligo-Eléments Décontractants Musculaires
Détails:
Association d’ oligo-éléments (Potassium – Magnésium – Vitamines du groupe B – Cuivre – Sélénium), dans une ampoule buvable, qui aide au bon fonctionnement musculaire.
Un oligo-élément est un sel minéral nécessaire à la vie d’un organisme, mais en quantité très faible, inférieure à 1 ppm (1 mg par kg de poids corporel).
Les oligo-éléments essentiels répondent aux critères suivants:
-Etre présents à une concentration peu variable dans les tissus de l’ organisme.
-Provoquer, par leur absence, des anomalies structurelles et physiologiques.
-Prévenir ou corriger ces anomalies par leur seule présence.
Les contractions involontaires douloureuses et brutales survenant au repos, ou suite à un exercice physique sont souvent dues à un déséquilibre en oligo-éléments (potassium, magnésium, sélénium, cuivre) vitamines (groupe B) et minéraux dans l’ organisme.
Diluer les ampoules dans un peu d’eau.
A prendre dès l’apparition de la contracture ou en prévision d’un effort intense ou prolongé.
Posologie: 2 ampoules
Fréquence: 1 fois/jour dans un grand verre d’eau, de préférence en dehors des repas.

Oligo-Eléments Décontractants Musculaires
Détails:
Association d’ oligo-éléments (Potassium – Magnésium – Vitamines du groupe B – Cuivre – Sélénium), dans une ampoule buvable, qui aide au bon fonctionnement musculaire.
Un oligo-élément est un sel minéral nécessaire à la vie d’un organisme, mais en quantité très faible, inférieure à 1 ppm (1 mg par kg de poids corporel).
Les oligo-éléments essentiels répondent aux critères suivants:
-Etre présents à une concentration peu variable dans les tissus de l’ organisme.
-Provoquer, par leur absence, des anomalies structurelles et physiologiques.
-Prévenir ou corriger ces anomalies par leur seule présence.
Les contractions involontaires douloureuses et brutales survenant au repos, ou suite à un exercice physique sont souvent dues à un déséquilibre en oligo-éléments (potassium, magnésium, sélénium, cuivre) vitamines (groupe B) et minéraux dans l’ organisme.
Diluer les ampoules dans un peu d’eau.
A prendre dès l’apparition de la contracture ou en prévision d’un effort intense ou prolongé.
Posologie: 2 ampoules
Fréquence: 1 fois/jour dans un grand verre d’eau, de préférence en dehors des repas.
Les questions les plus fréquentes
Quels sont les bons réflexes à adopter?
Dans le cas du syndrome des loges chronique, une adaptation de la pratique sportive peut suffire:
-Cesser son activité sportive jusqu'à disparition de la douleur.
-Reprendre ensuite l'entraînement de façon progressive.
-Se limiter à un seuil d'intensité moindre qu'auparavant.
-Surveiller avec attention toute récidive.
-Modifier l’activité, le type d'entraînement (étirements, échauffements), l'équipement ou les gestes.
-Des médicaments veinotoniques.
-Le port de chaussettes de compression.
-La kinésithérapie, efficace dans certains cas, repose principalement sur des exercices de stretching (pour l'avant-bras) et sur différents types de massages.
En cas d'échec d'un traitement médical après 2 à 6 mois le traitement chirurgical sera le même que pour un syndrome des loges aigu.
Il peut être discuté chez des sportifs subissant une gêne importante, sachant que l'arrêt de la pratique sportive est une alternative.
Quand faut-il opérer?
Dans le cas du syndrome des loges aigu:
L’aponévrotomie est une intervention chirurgicale pratiquée en urgence, qui consiste à ouvrir les loges dans lesquelles sont comprimés les muscles douloureux, afin d'abaisser la pression intramusculaire à l'origine des douleurs.
Elle peut être effectuée:
-De manière conventionnelle par deux incisions cutanées d'environ 5 cm réalisées en regard des loges concernées.
-Sous arthroscopie micro-invasive entraînant des cicatrices beaucoup plus discrètes.
Les complications (hématomes, atteintes nerveuses, défaut de cicatrisation, infections…) sont rares.
Dans la grande majorité des cas, la chirurgie fait disparaître définitivement les douleurs.
Après la rééducation par kinésithérapie, (la meilleure rééducation reste de marcher tous les jours), la reprise des activités sportives est généralement possible après 2 à 6 mois.
Le sportif retrouve rapidement son niveau antérieur, voire même le dépasse, n'étant plus gêné par ses douleurs musculaires.
Une fois le muscle opéré la douleur disparaît totalement et le risque de récidive est très faible.
Le retard de prise en charge d'un syndrome des loges aigu s'accompagne d'un risque majeur d'installation de lésions irréversibles (nécrose musculaire, fibrose, lésions nerveuses…), avec des séquelles plus ou moins graves: rétraction musculaire, troubles sensitifs et moteurs…
Qui est concerné par le syndrome des loges?
-Les hommes neuf fois sur dix: il s'agit le plus souvent de jeunes sportifs âgés de 20 à 30 ans (après cet âge, les loges s'assouplissent).
-Tous les sportifs peuvent être concernés, professionnels comme amateurs, mais avec une activité soutenue d'environ 15 à 20 heures d'entraînement par semaine.
L'intensification de la pratique est souvent à l'origine de la survenue du syndrome.
-Les travailleurs manuels ou les musiciens peuvent être atteint d'un syndrome des loges du membre supérieur.
Quels sont les facteurs de risques?
Certains sports sollicitent de façon excessive et répétée les mêmes muscles et favorisent l'apparition d'un syndrome des loges.
Les syndromes des loges siégeant dans le mollet concernent les personnes pratiquant un sport se faisant en charge au niveau des membres inférieurs:
-La course à pied de fond et demi-fond.
-Les sports collectifs associés à la course comme le football.
-Le ski de fond.
-La marche à pieds rapide, l’athlétisme.
-Le roller.
-La natation avec palmes.
-Le cyclisme.
Les syndromes des loges siégeant dans les membres supérieurs concernent les personnes pratiquant un sport nécessitant une préhension prolongée en force:
-Le motocross.
-La planche à voile.
-Le ski nautique.
-L'escalade.
Comment prévenir le syndrome des loges?
En pratiquant:
-Des échauffements appropriés.
-Des exercices d'étirement.
-Une activité sportive adaptée à ses capacités, avec une augmentation très progressive de l'intensité et de la durée des efforts.
En signalant un plâtre ou un pansement trop serré au médecin.
Quels sont les sports autorisés en cas de syndrome des loges?
1) Pour un syndrome des loges des membres inférieurs:
La musculation des membres supérieurs, les sports portés (rafting, aviron, canoë kayak).
2) Pour un syndrome des loges des membres supérieurs:
La musculation des membres inférieurs, la course à pied, le football (sauf gardien de but), les sports de glisse (ski, surf,).
Quels sont les sports interdits en cas de syndrome des loges?
1)Pour un syndrome des loges des membres inférieurs:
Tous les sports quasiment, notamment tous ceux qui nécessitent la course à pied: les sports de ballon, le tennis, le jogging mais également le ski et les sports de combat, la marche à pieds rapide, l’athlétisme, le roller, la natation avec palmes...
2) Pour un syndrome des loges des membres supérieurs:
Les sports de raquette (tennis, squash, badminton, ping-pong), le golf, la natation, les sports de lancers (hand-ball, javelot, poids, basket-bal, volley-ball, pétanque...), le motocross, la planche à voile, le ski nautique, l’escalade.
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