Séquelles d’entorse du genou

Les séquelles correspondent aux suites, complications plus ou moins tardives et durables d’une pathologie, d’un traumatisme.
Les séquelles d’une entorse insuffisamment soignée peuvent être dévastatrices, surtout chez le sportif, dont les articulations sont particulièrement sollicitées.
En l’absence de rééducation, toujours de mise, le sportif sera donc diminué physiquement et même si la douleur a disparu, l’articulation blessée est moins performante. 
-Pendant l’immobilisation, la masse musculaire assurant la stabilité et la protection de l’articulation diminue très vite y compris chez les personnes en bonne santé ayant une activité physique importante.
-Suite à l’immobilisation, l’articulation devient raide, il est difficile de la mobiliser et bien souvent, le patient perd de l’amplitude dans ses mouvements.
-L’articulation blessée est donc fragilisée et en l’absence de traitement, elle risque de se tordre à nouveau.
Le premier facteur de risque d’une entorse est donc la survenue d’une ancienne entorse et, par ailleurs, les patients ayant eu une entorse ont plus de risques de se faire une entorse sur l’autre membre.
Seule une rééducation précoce peut aider à réduire les risques.
Les séquelles d’entorses sont donc les suivantes:
-La raideur: elle nécessite la poursuite de la rééducation voire quelques séances d’ostéopathie.
-L’instabilité chronique: une lésion ligamentaire est peut être passée inaperçue et un nouvel examen clinique ainsi qu’une échographie et une IRM peuvent être nécessaires à la recherche de lésions ligamentaires.
En cas de négativité du bilan des séances de rééducation sont également nécessaires.
-Les douleurs chroniques: là encore la rééducation, un nouvel examen clinique, voire une IRM et une scintigraphie à la recherche d’une algodystrophie sont souhaitables.
-Les lésions méniscales secondaires: une IRM est dans ce cas indiquée suivie d’une arthroscopie en cas de confirmation de lésion méniscale.
-L’arthrose secondaire diagnostique par une radio du genou et éventuellement traitée par une visco-supplémentation ou une injection de PRP.
-Le syndrome algodystrophique qui nécessite la réalisation d’un scintigraphie osseuse et en cas de confirmation un traitement rééducatif intensif ainsi que des antalgiques.

Que pensez-vous de notre service ?

Nous souhaitons constamment améliorer notre service et pour cela nous avons besoin de vous !