Douleur d’origine sacro-iliaque

Qu’est-ce qu’une douleur d’origine sacro-iliaque (syndrome de l’articulation sacro-iliaque)?

Il s’agit d’une anomalie de l’articulation clé, reliant le bas et le haut du corps (la colonne vertébrale aux os des jambes). Elle peut-être due à un déplacement ou un rhumatisme, à l’origine de douleurs dans le bas du dos et sur les côtés (à distance de sa cause). 
La crête iliaque constitue le bord supérieur le plus épais de l’ilion, os constituant la partie supérieure de l’os iliaque (coxal).
L’os iliaque (coxal) est os pair situé au niveau de la ceinture pelvienne et constitué de trois os soudés entre eux:
-L’ilion ou ilium (partie supérieure de l’os iliaque (coxal)) est un grand os évasé constituant la plus grande portion de l’os iliaque comprenant le corps de l’ilion sur sa partie inférieure et l’aile de l’ilion sur sa partie supérieure.
-Le pubis (partie antéro-inférieure de l’os iliaque (coxal)).
-L’ischion (partie postéro-inférieure de l’os iliaque (coxal)).
La crête iliaque sert de zone d’insertion à de nombreux muscles de l’abdomen.
L’articulation paire sacro-iliaque, qui relie l’ilion au sacrum, est de type synovial car elle possède une capsule articulaire contenant du liquide.
La structure de cette capsule évolue avec l’âge: elle est bien développée chez l’enfant, puis s’épaissit et se fibrose au fil des années.
Le cartilage recouvrant les surfaces articulaires s’affine pour quasiment disparaître après 70 ans.
Chaque articulation SI est reliée à de puissants groupes musculaires dont les ischio-jambiers (face postérieure de la cuisse), le psoas (face antérieure de la hanche), la bandelette ilio-tibiale (face latérale de la cuisse), le piriforme (fesse) et le droit fémoral (face antérieure de la cuisse) et est entourée et renforcée par un réseau complexe de ligaments intrinsèques à l’avant (ligaments ventraux) et à l’arrière (ligaments dorsaux: ligament superficiel, ligament ilio transversaire, ligament ilio-transversaire sacré, ou ilio-sacral, ligament interosseux), et extrinsèques. 
Elle répartit le poids du corps entre le haut et le bas et joue un rôle de soutien de la colonne vertébrale.
Elle peut effectuer des mouvements complexes (mais de faible amplitude) de nutation et contre-nutation, notamment selon le déplacement du coccyx, lorsque l’on se baisse en avant ou que l’on porte une charge par exemple .
Les deux articulations sacro iliaques sont interdépendantes l’une de l’autre: le mouvement d’un côté entraîne un mouvement de l’autre (qui dépendent également de ceux de la symphyse pubienne).

Comment apparaît une douleur projetée d’origine sacro-iliaque?

Les causes du dysfonctionnement de l’une ou des deux articulations sacro-iliaques peuvent être:
-Une blessure due à une chute sur les fesses ou un accident de la route.
-Une grossesse, au cours de laquelle les modifications posturales et de la sangle abdominale favorisent les douleurs lombaires et sacro-iliaques.
-Un accouchement difficile.
-De l’arthrose.
-De l’arthrite (spondylarthrite ankylosante, goutte). 
-Une inégalité des membres inférieurs.
-Une hyper lordose (cambrure excessive du dos).
-Des mouvements répétitifs impliquant la région lombaire et du bassin.
-Un effort excessif.
-Des travaux prolongés accroupis sur les fesses.
-Une atteinte inflammatoire.
Le blocage de l’articulation sacro-iliaque accompagné de douleurs dorsales sévères peut survenir à tout âge, touchant aussi bien les hommes que les femmes.
Environ 60 à 80 % de la population souffre presque une fois par an de douleurs de l’articulation sacro-iliaque accompagnées de tensions musculaires locales sur la colonne lombaire et par conséquent sur les fesses.

Quels sont les symptômes?

1)La douleur le plus souvent unilatérale, dans la région lombaire et pelvienne, dans l’aine  qui:
-Peut irradier dans la hanche et la fesse.
-Peut descendre à l’arrière de la cuisse mais très rarement sous le genou.
-S’intensifie lorsque l’on se lève, passant de la station assise à debout, lorsque l’on monte des escaliers mais également à la marche. 
2)Une sensation de blocage du bassin ou d’incapacité à exécuter certains mouvements.
L’absence de symptômes neurologiques (engourdissement, perte de force, modification des réflexes ostéotendineux) permet de différencier le syndrome sacro-iliaque des troubles lombo-sciatalgiques.
L’absence de symptômes systémiques (fièvre, toux, fatigue…) permet d’éliminer une atteinte rhumatismale.

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