Entorse récidivante ou instabilité chronique de la cheville

Qu’est-ce qu’une entorse récidivante ou instabilité chronique de la cheville ?

Il s’agit d’une des séquelles d’entorse qui correspondent à une récidive ou une rechute d’entorse de la cheville.
Elle survient de plus en plus fréquemment suite à des traumatismes de moins en moins importants.
Les séquelles d’une entorse insuffisamment soignée peuvent être dévastatrices, surtout chez le sportif, dont les articulations sont particulièrement sollicitées.
En l’absence de rééducation, toujours de mise, le sportif sera donc diminué physiquement et même si la douleur a disparu, l’articulation blessée est moins performante. 
-Suite à l’immobilisation, la masse musculaire assurant la stabilité et la protection de l’articulation diminue très vite y compris chez les personnes en bonne santé ayant une activité physique importante ce qui génère une instabilité.
-L’articulation blessée est donc fragilisée et en l’absence de traitement, elle risque de se tordre à nouveau.
Seule une rééducation précoce peut aider à réduire les risques et notamment de faire une entorse sur l’autre membre.

Comment apparaît une entorse récidivante ou instabilité chronique de la cheville ?

Les facteurs de risque de l’entorse récidivante sont:
-La mauvaise cicatrisation (ou l’absence de cicatrisation) d’une première entorse: se rétablir en restant immobilisé et en effectuant une rééducation pour redonner à l’articulation une mobilité normale, est fondamentale.
-La fatigue combinée à une mauvaise condition physique: l’entorse survient généralement à la fin d’une pratique sportive, d’un match ou en fin d’après-midi où la force musculaire n’est pas à son maximum et où l’articulation n’est pas compensée par la vigilance musculaire.
-La pratique de certains sports comme:
Les sports dits “à pivot” (tennis) où il peut y avoir des mouvements imprévus tel qu’un contre-pied qui va mettre l’articulation dans une position difficile.
Les sports de “pivot-contact” (football, rugby) où les changements de direction rapides et le risque de réception brutale d’un adversaire mettent en danger les articulations.
-La marche sur un terrain en mauvais état (risque de glissade) ou dont la surface est irrégulière (jogging en milieu naturel par exemple).
-Le port de chaussures instables (hauts talons), mal adaptées à l’activité, ou usées (en particulier sur l’extérieur).
-Une anomalie de la statique du pied.
-Des troubles de la coordination des mouvements (dus à une maladie, à la fatigue ou à la consommation d’alcool).

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